Un engagement tenu ! Cela peut être un tremplin...

Marseille : un premier emploi d'avenir en attendant les 8 000 autres

www.laprovence.com
Faites entendre votre voix au-delà de ces murs et de ces dorures. Vous montrez la voie." Asma Mezouar sourit lorsque Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes en situation de handicap et à la lutte contre l'exclusion la lance ainsi sur le devant de la scène.Cette jeune fille vit un sacré grand écart ce jeudi matin entre sa cité des Marronniers, dans les quartiers Nord de Marseille, et le salon de la préfecture de Région où elle côtoie la représentante du gouvernement, le préfet de région Hugues Parant et Jean-Jacques Rocca Serra, adjoint au maire et président de la Mission locale. Elle est la première "emploi d'avenir" du département des Bouches-du-Rhône et de la région. Elle va travailler comme aide à domicile au sein de l'association "Arcade —Assistance et Service" qui emploie 400 salariés dans le département.Le préfet a rappelé l'objectif de ces contrats aidés pour lesquels l'État prend en charge 75 % du salaire. "Il est destiné aux jeunes des quartiers difficiles âgés de 16 à 25 ans (jusqu'à 30 ans pour les travailleurs handicapés) sans diplôme ou peu formés et à la recherche d'un emploi. Ce sont soit des CDI soit des CDD de trois ans. Dans la région, l'enveloppe financière doit nous permettre de créer 8000 emplois qui seront forcément répartis dans les zones sensibles qui en ont le plus besoin, notamment dans les Bouches-du-Rhône, à Marseille, à Avignon, Nice et nous verrons où dans le Var.""C'est un honneur de marrainer une jeune fille aussi déterminée"  (Carlotti)Le dispositif prévoit que les employeurs doivent assurer ou déléguer à un organisme une formation aux jeunes embauchés en emplois d'avenir. Et faire une véritable évaluation de compétence et une réorientation en fin de contrat si nécessaire. "Pour cela, nous allons travailler en étroite collaboration avec la Région maître d'oeuvre en matière de formation, a repris le préfet. Il ne s'agit pas de rendre impossible formation et emploi à cause des trajets."Jacques Rocca-Serra a mis en avant l'action de la municipalité et singulièrement de la mission locale pour rapprocher les jeunes des entreprises. Marie-Arlette Carlotti, marraine d'Asmar, a dit "l'honneur que cela représentait pour elle, face à la détermination de cette jeune fille de travailler dans le médico-social". "C'est un vrai et bel exemple, a-t-elle continué. "Les emplois d'avenir sont un des éléments d'un dispositif du gouvernement plus global pour l'emploi. Dans les missions urgentes que s'est données le gouvernement, la bataille pour l'emploi est essentielle pour l'avenir de notre jeunesse. Ces postes correspondent à des solutions immédiates et nous menons aussi des réformes de fond. Il ne faut pas laisser l'espoir s'évanouir en laissant des forces vives de nos quartiers éloignés du travail. Ce premier emploi est un clignotant. L'action est engagée."  kitd.html5loader("flash_kplayer_1002667af21s");

http://www.laprovence.com/article/economie/marseille-un-premier-emploi-davenir-en-attendant-les-8-000-autres